Test Tomb Raider 1 sur PS1

Il y a des personnages qui, sans que vous sachiez réellement pourquoi, vous attirent. C’est plus fort que vous. Une sorte d’attraction animale, un magnétisme originel. Indubitablement, l’héroïne de Tomb Raider aura marqué la fin de la domination phallocrate sur nos beaux ordinateurs. Depuis que mademoiselle Croft a fait son apparition, le monde du jeu vidéo a changé. Les hard core gamers se découvrent une copine à quelques mètres d’eux et réfléchissent à deux fois avant de recommencer une partie lorsqu’une voix féminine venue du fond de la pièce leur murmure « tu viens te coucher, dis ? ». En bref, Lara Croft est le premier sex symbol virtuel du monde du jeu vidéo.

Lara est une très accorte demoiselle, dotée de tout un tas de trucs destinés à alimenter les ragots les plus graveleux. Pourtant, la belle est plutôt femme d’action que louve des salons. A peine la prend-t-on en main qu’elle dégomme déjà des loups, saute partout et grimpe aux moindres parois. D’ailleurs, pour ceux qu’un bain brutal effraie, une initiation en douceur est prévue dans les appartements personnels de la dame. Vous y rebondirez à foison sur un matelas épais, tenterez des gestes acrobatiques sur le plint du salon et terminerez bien sûr par un petit plongeon dans la piscine. C’est que Lara n’est pas n’importe qui.

Lara Croft est une archéologue, sorte de Indiana Jones en jupon, qui préfère l’ambiance des cavernes obscures aux rayons des bibliothèques et qui s’offusque si on lui offre des roses au lieu d’un M16 pour les fêtes. A la recherche de trésors inestimables, Lara s’enfoncera au plus profond de cavernes enneigées, sous lesquelles une faune préhistorique a survécu, mais aussi dans des ruines antiques et toute une série de décors pittoresques que vous parcourrez bientôt en tous sens. Le jeu allie à merveille action et énigmes et une fois les mouvements les plus complexes pris en main, vous n’éprouverez plus que du bonheur.

Ceux pour qui la fascination exercée par le personnage, sa médiatisation excessive ou le très mauvais film en étant inspiré constituent des facteurs de doute, devraient s’essayer à une petite partie de Tomb Raider. Ce n’est bien entendu qu’un jeu. Mais probablement l’un de ceux qui aura le plus marqué le monde de l’infoludique. Et pour qu’on en parle autant, fallait-il encore que le soft réponde à d’autres critères que ceux de la libido galopante, non ? Techniquement, le gameplay est irréprochable. Graphiquement, cela prend de l’âge bien entendu, mais reste agréable à parcourir. D’autant plus que les suites les plus récentes permettent de remettre l’ensemble au goût du jour. Toutes les séries ont un commencement, alors pourquoi ne pas en revenir aux sources ?

Notes:

Note du Testeur: 14/20|  Note des Joueurs: 16,3/20

Videotest: